Grégory Herbert, VP Continental Europe, Dataiku
Présents depuis quatre ou cinq ans dans les grandes entreprises et ETI, les Chief Data Officer (CDO) ont, dans un premier temps, assuré des missions centrées sur des projets verticaux et ont évangélisé les parties prenantes à ces projets. Aujourd’hui, les CDO de 2ème génération ont pour mission de repenser de façon globalisante et transverse l’organisation et la gouvernance de la donnée et de déployer des structures technologiques de la data opérationnalisables et industrialisables.
Il y a quelques années, sous la pression de la transformation digitale, les premiers Chief Data Officer ou CDO ont fait leur apparition dans les grandes entreprises et ETI françaises. Leur mission : exploiter et trouver de nouveaux usages aux données de l’entreprise et développer l’utilisation et la confiance des collaborateurs dans les données internes à l’entreprise.
Les projets initiés par les CDO de 1ère génération étaient très ciblés
Dans sa première mouture, les CDO ont donc développé des projets dédiés à des services et basés sur des données cloisonnées. En fonction du service concerné et de la finalité du projet, le CDO et son équipe de data scientists et data analysts travaillaient à la collecte et à l’exploitation des données pour répondre aux défis du projet. Outre la collecte des data, le CDO de 1ère génération se consacrait aussi à la démocratisation de la donnée via le déploiement de plateformes de data science, permettant aux parties prenantes du projet d’accéder à une analyse en libre-service des données.
Outre la partie technique, le CDO devait également développer la confiance des collaborateurs dans la data interne et convaincre les directions opérationnelles de la légitimité des informations issues de ces projets de données. Tous les CDO de 1ère génération sont donc partis en croisade pour évangéliser les opérationnels et collaborateurs les plus proches de la data de l’intérêt de l’exploiter.
Avec le CDO 2ème génération, les projets deviennent globaux et transverses
Avec le développement exponentiel de la donnée et la prise de conscience que sans son exploitation les entreprises sont vouées à disparaître, la fonction de CDO a pris une nouvelle envergure. Plus question de rester cantonné à des projets verticaux et à une donnée intra entreprise. Le CDO de 2ème génération doit évoluer vers une posture de la data globalisante, développer des projets conduisant à de vraies décisions stratégiques pour l’entreprise et mettre en place une organisation, une gouvernance et une structure technologique de gestion de la donnée transversale. Le nouveau CDO doit faire sauter les verrous des silos et enrichir la donnée d’open data structurées ou non. Cette stratégie nécessite l’opérationnalisation et l’industrialisation de la donnée grâce notamment aux techniques d’apprentissage automatique (machine learning).
Amorcée par les CDO de 1ère génération, l’implication des parties prenantes dans l’exploitation de la donnée doit s’étendre à tous les niveaux de l’entreprise. Les CDO de 2ème génération doivent aller plus loin et recueillir l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs aux initiatives de données. Pour cela ils doivent non seulement les accompagner dans la compréhension de la data (contexte de l’origine, de la production, etc) mais aussi les aider à s’investir dans la stratégie de production et d’exploitation des données. Cette implication de tous aide à répartir la responsabilité des données, donne un sens de propriété plus large et encourage les utilisateurs à explorer eux-mêmes leurs données et à les décloisonner. Le CDO 2ème génération doit également promouvoir les modèles de machine learning (à savoir, continuer à itérer) permettant d'accroître continuellement l’ampleur et la qualité des données et de créer et générer des analyses automatisant des décisions. Ces modèles auront d’autant plus d’adhésions qu’ils démontreront l'alignement des initiatives de données sur les préoccupations de l'entreprise.
Forgé sur les fondations du CDO de 1ère génération, celui de 2ème génération affine le contour de ses missions et repense de façon transverse et globalisante l’organisation, la gouvernance et la technologie de la gestion de la donnée dans les entreprises.
Il y a quelques années, sous la pression de la transformation digitale, les premiers Chief Data Officer ou CDO ont fait leur apparition dans les grandes entreprises et ETI françaises. Leur mission : exploiter et trouver de nouveaux usages aux données de l’entreprise et développer l’utilisation et la confiance des collaborateurs dans les données internes à l’entreprise.
Les projets initiés par les CDO de 1ère génération étaient très ciblés
Dans sa première mouture, les CDO ont donc développé des projets dédiés à des services et basés sur des données cloisonnées. En fonction du service concerné et de la finalité du projet, le CDO et son équipe de data scientists et data analysts travaillaient à la collecte et à l’exploitation des données pour répondre aux défis du projet. Outre la collecte des data, le CDO de 1ère génération se consacrait aussi à la démocratisation de la donnée via le déploiement de plateformes de data science, permettant aux parties prenantes du projet d’accéder à une analyse en libre-service des données.
Outre la partie technique, le CDO devait également développer la confiance des collaborateurs dans la data interne et convaincre les directions opérationnelles de la légitimité des informations issues de ces projets de données. Tous les CDO de 1ère génération sont donc partis en croisade pour évangéliser les opérationnels et collaborateurs les plus proches de la data de l’intérêt de l’exploiter.
Avec le CDO 2ème génération, les projets deviennent globaux et transverses
Avec le développement exponentiel de la donnée et la prise de conscience que sans son exploitation les entreprises sont vouées à disparaître, la fonction de CDO a pris une nouvelle envergure. Plus question de rester cantonné à des projets verticaux et à une donnée intra entreprise. Le CDO de 2ème génération doit évoluer vers une posture de la data globalisante, développer des projets conduisant à de vraies décisions stratégiques pour l’entreprise et mettre en place une organisation, une gouvernance et une structure technologique de gestion de la donnée transversale. Le nouveau CDO doit faire sauter les verrous des silos et enrichir la donnée d’open data structurées ou non. Cette stratégie nécessite l’opérationnalisation et l’industrialisation de la donnée grâce notamment aux techniques d’apprentissage automatique (machine learning).
Amorcée par les CDO de 1ère génération, l’implication des parties prenantes dans l’exploitation de la donnée doit s’étendre à tous les niveaux de l’entreprise. Les CDO de 2ème génération doivent aller plus loin et recueillir l’adhésion de l’ensemble des collaborateurs aux initiatives de données. Pour cela ils doivent non seulement les accompagner dans la compréhension de la data (contexte de l’origine, de la production, etc) mais aussi les aider à s’investir dans la stratégie de production et d’exploitation des données. Cette implication de tous aide à répartir la responsabilité des données, donne un sens de propriété plus large et encourage les utilisateurs à explorer eux-mêmes leurs données et à les décloisonner. Le CDO 2ème génération doit également promouvoir les modèles de machine learning (à savoir, continuer à itérer) permettant d'accroître continuellement l’ampleur et la qualité des données et de créer et générer des analyses automatisant des décisions. Ces modèles auront d’autant plus d’adhésions qu’ils démontreront l'alignement des initiatives de données sur les préoccupations de l'entreprise.
Forgé sur les fondations du CDO de 1ère génération, celui de 2ème génération affine le contour de ses missions et repense de façon transverse et globalisante l’organisation, la gouvernance et la technologie de la gestion de la donnée dans les entreprises.
Biographie de Grégory Herbert
Grégory est Vice-Président en charge de la France chez Dataiku. Il fait bénéficier ses clients d’une longue expérience de conduite de projets de transformation digitale auprès d’organisations françaises et internationales. Aujourd’hui, il accompagne aux côtés des équipes de Dataiku, ses clients dans leur croissance autour de la donnée et leur fournit ainsi les moyens d'infuser plus largement la culture data par le biais de la collaboration à grande échelle. L’objectif de Dataiku est de proposer aux entreprises une plateforme permettant de centraliser le développement d'applications, d'outils de data science et de Machine Learning.